MA Festival 2025 collabore avec artiste Joëlle Dubois!
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Le MA Festival sera une fois de plus resplendissant lors de la prochaine édition, car nous collaborons avec l’artiste Joëlle Dubois pour la communication. Admirez l’affiche magnifique en avant-première de la brochure.
Joëlle Dubois (née en 1990 à Gand) est surtout connue pour ses peintures colorées et accessibles qui capturent avec brio la complexité de l’individu moderne dans une société de plus en plus individualiste. Son œuvre explore des thèmes tels que le genre, la féminité, la sexualité, la diversité et le fétichisme. Selon Philippe Van Cauteren (S.M.A.K.), elle peint les archétypes de notre époque : les réseaux sociaux, la solitude, l’identité, le body shaming, et bien plus encore. Lors de sa récente exposition personnelle à la Keteleer Gallery, Dubois a présenté une série puissante d’œuvres centrées sur la perte, le deuil, la mémoire, la contemplation et l’amour. Une fois de plus, elle puise profondément dans ses expériences personnelles, où la tristesse, l’incertitude et un désir de physicalité et de tangibilité sont palpables. En même temps, elle intègre l’humour dans son travail, soulignant l’absurdité de la tragédie et rendant le stress plus supportable. Dans ses nouvelles œuvres, Dubois visualise les émotions liées à la perte de sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer, et au deuil qui y est inextricablement lié. Le thème de l’effacement et de la disparition progressive de l’identité traverse ces œuvres comme un fil rouge.
Ses récents travaux marquent une nouvelle direction dans son œuvre, où non seulement son histoire personnelle occupe une place centrale, mais où un changement dans son style artistique est également évident. La ligne de démarcation entre sécurité et danger, entre calamité et calme, devient de plus en plus floue, au point que nous ne savons plus quand rire ou pleurer. Joëlle Dubois donne forme à ces sentiments confus à travers une palette de couleurs plus monochromatique, un langage visuel épuré et des compositions simples, créant une sensation d’ouverture et d’espace, où l’émotion est au cœur. L’intimité de ces images est frappante ; chaque pièce est un fragment d’elle-même, présenté au spectateur d’une manière presque voyeuriste.